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ville de vanves - Page 1044

  • NATHALIE KOSCIUSKO MORIZET AU MARCHE DE VANVES POUR LES PRIMAIRES

    Nathalie Kosciusko Morizet, député de Longjumau et Conseillére de Paris LR effectuait  dans le cadre de la Primaire de la Droite et du Centre, une visite  dans les Hauts-de-Seine samedi matin qui a commencée  par une rencontre au marché de Vanves  suivi d’un café politique à Boulogne et une dédicace à la librairie Bagatelle à Neuilly.

    Mais voilà, tout au long de cette visite vanvéenne, elle a été coatchée par Bernard Gauducheau et Xavier Lemaire, maire et adjoint au Maire UDI dont la formation politique  a refusée de participer à cette primaire. Ils auraient pu la saluer d’une manière républicaine à son arrivée et la laisser faire campagne avec des militants et sympathisants LR qui la soutiennent ou non. Rien de tel, ils l’ont accompagné tout au long de sa visite, rejoint par d’autres élus UDI venu se faire photographier avec elle (et que l’on retrouve sur Facebook). Isabelle Debré, Vice Président du Sénat était amusée, Bertrand Voisine référent pour NKM placide comme à son habitude, laissant passer la tempête, et Patricia Kaazan silencieuse qui n’en pensait pas moins. NKM, très décontractée est allée à la rencontre des commerçants, échangeant sans barrière avec les uns et les autres, avant de prendre un café à la buvette. Un de ses commerçants lui a même offert un petit pot de confiture « mi-figues, mi-raisins ». Elle reconnaissait que ces primaires dans ce département des Hauts de Seine se déroulent dans un climat apaisé par rapport à d’autres départements. Même l’UDI s’y intéresse de prés à Vanves, surtout lorsque l’un (e) de ses candidat(e)s se déplace…pour la photo bien sûr 

  • L’AVANT DERNIER POINT DE PRESSE DE VANVES FERME CE SOIR : DANIEL BUIRE PART A LA RETRAITE

    C’est l’avant dernière librairie/point de presse de Vanves qui ferme ce soir, et l’un des plus ancien commerçant de Vanves qui prend sa retraite avec Daniel Buire. Il y avait une dizaine de librairies/vente de journaux lorsqu’il a ouvert ou repris ce commerce tout prés du lycée Michelet, avenue Victor Hugo et place du Général Leclerc. C’était voilà  33 ans et demi  après avoir travaillé dans la banque, élevé des cèévres pendant deux ans etc…. Il n’est pas étonné par cette baisse du nombre de points de vente car « c’est la preuve d’un monde qui change » explique t-il, à cause d’internet,  de nouvelles  habitudes de lire etc….

    Lui-même a réduit les activités notamment de librairies, arrêtant voilà quelques années la vente de livres et limitant l’activité papeterie, en devenant un point de livraisons des colis commandés sur Internet. Tous  ces clients habituels se souviennent de ces longues files de lycéens à la Rentrée pour passer commandes de livres scolaires ou littéraires étudiés à Michelet. Et il les a vu grandir ses lycéens, avec leurs enfants pour clients, avec le temps qui passe. Car bien sûr, il connaissait tous ces voisins - le menuisier Vincent, la famille Coupée avec ses deux fils restaurateurs dont l’un avait dirigé un temps, le Petit vanvéen etc….  en dehors de ses clients habituels et fidéles comme Pierre Bousquet lorsqu’il était proviseur du lycée Michelet, puis retraité, Guy Janvier qui confiait  : « C’est un humaniste très attentif aux gens, avec un œil perçant sur l‘évolution des choses. Beaucoup venaient chez lui pour parler et échanger, car il était à l’écoute. Moi-même je venais le voir pour échanger, sentir la ville à travers lui » témoigne l’ex-maire de Vanves qui l’a eu dans son équipe municipale entre 1995 et 2001 car il était aussi un homme engagé.

    Ce point presse était devenu  un lieu de convivialité comme la Mercerie de son épouse, à côté, qui a fermé fin Décembre 2015. Et c’est ce qui va lui manquer, comme sa femme, ce contact quotidien avec tous ces vanvéens. Il versera sûrement une petite larme lorsqu’il fermera la porte de son magasin en fin d’après midi. En attendant, il aura installé une petite table avec quelques verres pour ceux qui viendront le saluer. Seul regret. Aucun signe de la mairie depuis qu’il avait annoncé son intention de fermer fin Juin. Une lettre du maire est arrivée voilà quelques jours - alors que ce blog avait annoncé ses intentions notamment lors de la fermeture de la mercerie – pour l’inviter à échanger avec lui sur le devenir de son commerce. Trop tard. ! Alors lorsqu’on voit dans une interview paru sur la newsletter de la ville,  le maire adjoint chargé du commerce proclamer « la force de Vanves, c’est sa proximité avec les acteurs économiques ». Sans commentaires.  Car ce dernier n’est même pas venu le voir avec son délégué au commerce alors qu’à l’annonce de la nomination à ce poste, le blog avait indiqué que l’un des dossiers qu’il aurait à régler serait justement la quasi disparition des points de presse avec le départ à la retraite de Daniel Buire. Espérons qu’il n’aura pas l’outrecuidance de venir le saluer aujourd’hui après ce silence, cette indifférence.  

  • « PETIT ELOGE DES MARCHANDS DE JOURNAUX » : C’EST POUR VANVES ET DANIEL BUIRE

    Parmi tous les journaux, revues, magazines vendus pendant 33 ans par Daniel SBuire, dans l’un des derniers « La Une »  Eric Fottorino a rendu hommage à tous ces marchands de journaux, à travers un petit éloge, alors qu’en 2015, 1000 points de ventes de journaux ont disparus sur l’ensemble du territoire français, écrit avec des témoignages de personnalités dans un numéro consacré au journal

    « Trouver son journal au coin de la rue, c’est se réchauffer à un « petit feu allumé au carrefour » dit l’écrivain Sanièle Sallenave. C’est aussi « ouvrir une fenêtre sur le monde » ajoute le réalisateur Costas-Fravas. « Un bonjour, un sourire, un merci, le marchand apporte un plus : l’humanité » dit de son côté le patron du tour de France, Christian Prud’homme. Le mathématicien Cedric Villani insiste lui sur ce contact indispensable offert par le kiosque avec l’information qu’on n’attendait pas. « L’info ciblée sur Internet est dangereuse en ce sens qu’elle isole et freine le dialogue » observe t-il en plaidant pour cet éventail grand ouvert du marchand de journaux, où l’on se confronte même avec les titres qu’on n’apprécie guére. Loin des algorithmes, les lieux où la presse vit et se déploie, sont une petite goutte d’eau versée dans l’aridité des rapports humains, nous murmure la pianiste Quefelec, peu adeptes des réseaux sociaux où les followers ne sont à ses yeux que des « faux lovers ». Quant à Pierre Arditti, il compare son kiosquier à un bon caviste qui lui fournit le premier morceau de culture sur lequel poser la main : le journal ».